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Magny-Cours – Round 1 : Pluie, sec and fun !

Le Circuit de Nevers – Magny-Cours accueillait les 25 et 26 mars la première manche de la saison 2023 de Ferdinand Cup. Une première manche riche en émotions entre les retrouvailles, 28 voitures sur la grille, l’envie de prendre la piste, et le nez sur les applis météo pour connaître la meilleure monte de pneus à chausser !

A Magny-Cours, il y a une manche à air que personne, sans doute, n’avait jusqu’à présent remarqué. Pas même le samedi, puisque le ciel était bien bleu, quoi que recouvert de quelques nuages. Mais dimanche matin, si les pilotes de Ferdinand Cup se sont réveillés avec un ciel là-encore bien bleu, les nuages n’ont pas tardé à s’amonceler. À cinq minutes des qualifications, pneus pluie ou pour piste sèche ? Tous, sauf trois, optent pour les secs. Mauvaise pioche. Au moment de rentrer en piste, la pluie s’abat. Si bien qu’à la fin de la séance, et pour la première fois de l’Histoire de la Cup, une FC2 s’invite en pole position, à savoir la Porsche 911 3.0 RS de Christophe Decultot et Dominique Mathon.

La première course de l’année se déroule quelques heures plus tard. Si les prévisionnistes avaient annoncé pluie et rafales de vent durant les deux manches dominicales, ils se sont totalement trompés, car lorsque les feux s’éteignent, la piste est parfaitement sèche et la hiérarchie traditionnelle se redessine. Ainsi Christophe Terriou, 10e sur la grille, refait-il surface après quelques kilomètres pour reprendre le leadership à Cédric Torres qui se défend corps et âmes face à Gillian Garret et sa belle « Verte ». Dans ces conditions, à l’issue d’une épreuve de 50 minutes où les luttes ont été superbes dans tous les classements, Christophe s’impose ainsi devant Gillian et Cédric. Quatrième, Patrice Lacroix poursuit le développement de sa 993 et sera très vite un prétendant au podium et à la victoire, tandis que Fabien Labrousse et Guillaume Sauger (qui reviendra bientôt mettre à mal la hiérarchie de la FC2 avec sa 2.7 RS à moteur 3.2) inaugurent le palmarès d’une belle 964 RS avec un Top-5.

Aux portes de ce Top-5, Frédéric Ramousse décroche sa première victoire en FC2, de haute lutte face au belge Mathieu Simone qui donne des ailes à la 911 de Laurent Haushalter, et Philippe Les qui, double champion en titre, rappelle qu’il faudra compter sur lui. En FC3/4, les lauriers reviennent à Samuel Serres et Sébastien Puechavny devant Bastien Mathieu et la paire de JS Speed Shop, Jérôme Salva et Stéphane Morisset, qui exploitent en parallèle cinq voitures du plateau !

Passée l’euphorie, la remise des coupes et des montres MAT Watches offertes par le fidèle partenaire de la Ferdinand Cup, vient l’heure de la deuxième manche. À une heure du départ, on se croirait dans un « urinoir » à chiens, les autos levant la patte en attendant de savoir quels pneus elles vont chausser. À H-30 minutes, la scène est hilarante. Les pilotes sont le nez scotchés sur leur smartphone. Les applis météo annoncent l’averse, alors on leur monte des « pluie ». Mais à H-15 minutes, la manche à air est retombée, le ciel est plutôt blanc, et la majorité opte pour les gommes sèches. Sauf quelques irréductibles… qui n’ont pas franchement le choix. Et Terriou et Torres qui font le pari d’une ondée lointaine pour prendre de l’avance et ne plus être rattrapés.

Le début de course leur donne raison. Ils prennent le large, jusqu’à la forte averse qui s’abat après une quinzaine de minutes. Garret reprend alors les devants, et devancera sur la ligne l’incroyable Philippe Les, deuxième au général et premier FC2 (record battu), Fred Ramousse (lui aussi revenu du diable vauvert et 2e en FC2), et les polemen Christophe Decultot et Dominique Mathon, partis en sec mais qui ont chaussé les pluie durant l’arrêt au stand obligatoire à mi-course. Gil Oks termine ensuite 2e FC1 devant les époux Moussion dont la 968 CS envoie du bois, et Olivier Bosio qui, possesseur de la splendide 917 Replica, avait fait la danse de la pluie… pour qu’il pleuve. En FC3/4, enfin, le duo Salva/Morisset s’impose grâce à un changement de pneus salvateur à mi-parcours, devant Serres/Puechavy et la – toute – petite 924 de Laurent Rung et Luc Deslaurier. « Toute petite » c’est pour l’histoire, car faute de concurrents ils ont été surclassés dans la catégorie supérieure, et ils ont démontré que malgré une puissance moindre, rien ne sert de courir… comme dirait l’autre.

À l’heure du podium, en tout cas, et avant que tout le monde se quitte pour regagner ses pénates, Christophe Terriou, qui s’est arrêté à mi-course parce que mal chaussé et pour ne pas endommager son auto a eu cette réflexion : « Pfff, de toute façon, comme à Spa, c’est Garret qui a la meilleure grenouille ». Aucun rapport avec le surnom dont on affuble les 911, juré !

Les classements sont ICI

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