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Val de Vienne – Round 3 : Le calme entre deux tempêtes

L’année 2024 aura été marquée d’un printemps des plus tumultueux. Si février et mars nous ont offerts de magnifiques 25°C à l’ombre, le mois d’avril ne nous aura pas laissé une minute de répit. Comme le dit l’adage « En avril, ne te découvre pas d’un fil » et c’était bien couvert qu’il fallait débarquer avec nos 24 montures au circuit du Val de Vienne !

Il n’y a pas eu d’hésitation à savoir s’il fallait prévoir les pneus pluie. Chaque rafraichissement de l’application météo nous promettait un temps un peu plus désastreux. Pour dire, on a hésité à prendre nos barques ! Mais vous nous connaissez, ce n’est pas un petit crachin qui va nous empêcher de prendre le départ de cette manche au cœur de la Vienne. Quelques jours après le passage du Tour Auto, nous voilà donc présents pour faire vibrer les murs des stands de ce tracé incontournable. On profite d’une accalmie pour monter la structure et on attend les premiers concurrents tout en regardant le ciel. On devient un peu tous météorologue et on prédit, généralement très mal, au doigt mouillé, ce qui arrive sur nous. Dans le doute, on sangle les structures à tout ce qu’on trouve avant de quitter le circuit pour passer une soirée tranquille. Il faudra être en forme pour avaler un programme ce week-end encore très chargé. Essais Libres le samedi, Qualifs, Course 1 et Course 2 le dimanche. Près de 3h30 de roulage en deux jours pour nos gentlemen drivers dans leurs mamies pour la plupart sans assistance aucune. Au programme, donc, aquaplaning et freinage hors traj’.

Il est samedi, les roulages commencent à 15h00. Le matin oscille entre pluie et grand vent. La structure Ferdinand Cup à deux doigts de se transformer en maison du Magicien d’Oz. Mais les tentes LP Tent qui nous accompagnent partout depuis maintenant plus de trois ans et ayant déjà subit le cataclysme de Charade, Spa et le fléau de punaises de l’anneau du Rhin s’avèrent être une arche bienvenue pour nos amis. Le temps reste très changeant l’après-midi mais nous offre des moments d’accalmie très appréciés pendant les essais libres, surtout pour accompagnateurs et équipe d’organisation qui ne sont pas au chaud dans les pistardes. Blague à part, saluons le courage et le dévouement des marshals qui veillent sur nous quel que soient les conditions.

Une tendance semble se profiler et nous annonce une bataille entre le team Terriou et Christophe Feret. Notons le 3ème temps de Samuel Serres dans sa petite FC3 qui annonce la couleur ! Concédons que le fait d’être parisien et de rouler dans une voiture vert grenouille lui confère un avantage certain… Il est temps pour tous d’assister au briefing des pilotes. Le temps de reprendre une énorme averse. C’est la course pour retourner au paddock mais cette fois-ci à pied ! On se réfugie sous la structure Ferdinand Cup et on se prépare pour profiter de la soirée entre amis organisée par Damien Gault en collaboration avec un ami viticulteur que l’on salue et remercie très chaleureusement pour sa gentillesse. C’est toujours l’occasion d’échanger entre amis et de rencontrer les nouveaux arrivants. On salue donc Jean Jacques Renaut sur son incroyable RSR que l’on avait déjà vu rouler à Pau en 2022 dans les mains expertes de Lionel Robert !

Il est temps d’aller se reposer pour se remettre de ses émotions après avoir mené les petites propulsions sous la pluie d’autant plus que le dimanche promet de la belle bataille.

Dimanche, 9h50, départ des qualifs ! Une partie de la manche se déroule sous la pluie, ce qui semble ne pas déplaire à Damien Kohler et Sébastien Serra qui s’emparent des deux premières positions en FC1. Magnifique démonstration de Stephan Ehrhardt, premier de la FC2, qui s’empare de la troisième place au général. Le team Terriou prends la troisième place en FC1. Christophe Decultot et Dominique Mathon dans le numéro 93 partiront second de la FC2 en alignant un meilleur tour face à Fred Ramousse de seulement 70 petits millièmes. Samuel Serres veut garder sa suprématie en FC3 et se place leader devant Bastien Mathieu et le Team JS Speed Shop de Jérôme Salva et Stef Morisset qui sont séparés d’à peine 1 dixième au clic.

Midi, on range le saucisson, les cacahuètes et on met son casque pour la course qui se déroulera de 12h10 à 13h00. Le ciel est dégagé et les pilotes chauds bouillants. Kohler et Serra confirment leur performance des qualifs en alignant leur voiture sur les deux premières marches du podium. Christophe Feret avec sa 928 fraichement baptisée « Blackbird » en référence à son style et ses performances de SR71, s’envole à Mach 12 depuis la dernière position pour se placer 3ème sur le podium en embuscade derrière les deux premiers. En FC2 Stephan Ehrhardt oublie vite ses galères de Dijon et reste sur une solide première position. Gilles Boyer remonte aux avant-postes et se place 2ème au volant de sa 944 devant Decultot / Mathon. En FC3, Le podium se compose de Samuel Serres, Bastien Mathieu et l’équipage Salva/Morrisset dans le même ordre qu’a l’extinction des feux.

Il est enfin temps de se restaurer et s’octroyer un peu de repos avant la deuxième course de 16h30.

Le soleil est toujours présent mais les nuages semblent se rapprocher petit à petit. Le départ est donné pour une heure de course. Tout semble se dérouler sans accroc jusqu’à ce que quelques gouttes commencent à moucheter les pare-brises 10 minutes avant la fin. Drapeau jaune et rouge aux abords du circuit. Tout le monde retient son souffle mais la concentration de nos pilotes est sans faille. On retrouve alors exactement le même podium en FC1 et FC2 qu’à la première course. En FC3, Bastien Mathieu est victime d’un cardan, offrant une seconde position au Team JS Speed Shop qui ne rate pas une occasion de remplir un peu plus son mur de coupes et donne l’opportunité à Luc Deslaurier et Olivier Franc de s’emparer de la troisième marche.

Les trois premières courses se sont déroulées en peu de temps et nos pilotes ne semblent pas montrer le moindre signe de fatigue. Ils auront toutefois six semaines de repos avant d’affronter le Nürburgring Français, j’ai nommé Charade. La passion, la joie et la ferveur emmenées par les participants sur chaque meeting créer un engouement sans précédent. Un engouement qui nous offre l’opportunité de disputer une manche à Hockenheim les 6 et 7 juillet. Un pèlerinage qui promet encore de grandes et belles émotions que tout possesseur de Porsche d’avant 1997 est invité à partager aux cotés de la famille de la Ferdinand Cup !

Les résultats complets sont à retrouver ICI

Article écrit par Nico Ferdier

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