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Anneau du Rhin – Round 6 : Le grand final

Des Pouilly fumés aux Pommard en passant par les Jurançon, notre route des vins by Ferdinand Cup est sans doute la plus fabuleuse depuis sa création. Et quoi de mieux qu’un Gewurztraminer vendange tardive pour finir cette saison en apothéose ?  

Eh oui, pendant que nos pilotes se tirent la bourre comme des petits fous sur les plus beaux circuits Français et Européens, il faut bien que l’équipe d’orga trouve un peu de réconfort et profite des autres plaisirs que toutes ces superbes régions ont à donner ! Et pour ça, l’Alsace sait nous combler ! On ne sait pas prononcer les noms des villages que nous avons traversés, mais ce que l’on sait, c’est que cela sera toujours une belle découverte. L’Anneau du Rhin ne déroge pas à la règle. Au milieu des champs, dans la brume matinale, un timide soleil automnal sortant des montagnes noires nous dévoile ce tracé dans de sublimes couleurs aux reflets dorés. Presque irréel, on ne peut que se demander comment ce petit bout de paradis dans lequel on s’aventure est miraculeusement tombé ici.

L’installation se fait avec un léger sentiment de nostalgie car nous voici déjà à la dernière course de l’année. Cinq manches palpitantes déjà disputées et des batailles acharnées entre nos pilotes. A notre arrivée, tout est encore possible et le suspense insoutenable. Seulement 1 point sépare Gillian Garret (30) de Christophe Terriou (2), ce qui signifie que tout va se jouer sur ce dernier week-end. En FC2, la bataille se jouera pour la deuxième place puisque que l’équipage Decultot / Mathon (93) et le rookie Stephan Ehrhardt (12) sont séparés de 28 points. Rappelons que le potentiel sur le week-end est de 80 points et donc tout est encore possible. En FC3/FC4, Sébastien Puechavy représente le Team Parisians Car (75) et tentera de garder la première place au championnat face à l’infatigable team JS Speed Shop qui compte bien poursuivre son parcours sans faute et finir en beauté.

Nos outsiders doivent donc être forts et tenaces s’ils veulent atteindre leur objectif. D’autant plus que le programme promet d’être soutenu et qu’ils vont devoir enchainer les qualifications ainsi que les deux courses pendant la seule journée du samedi. Nous n’allions tout de même pas proposer une promenade de santé à nos pilotes pour ce dernier week-end de 2023 !

Le vendredi est composé de plusieurs séances de roulage et se termine par des essais libres sous un majestueux soleil couchant à 18h00. L’occasion est donc parfaite pour se mettre dans un gros rythme pour la folle journée de course. Mais avant tout ça, il est temps de partager un dernier moment convivial comme on apprécie tant en Ferdinand Cup. Pour cela, rien de tel qu’une dégustation de Vacherin généreusement amené de Suisse par notre pilote et horloger Cédric Torres (92). Certains grands amateurs de fromage suggèrent de le consommer avec un vin blanc et à vrai dire, ils ont bien raison ! Cela tombe bien puisque le team Duval (8) s’est chargé de sélectionner un « petit blanc d’Alsace ». Un moment savoureux à bien des égards ! Une parfaite entame pour poursuivre dans un petit restaurant de village, se régaler d’une excellente viande maturée avec une sauce au vin… d’Alsace bien sûr ! La légende raconte que certains ont même eu le courage de prendre un dessert.

Après une bonne nuit pour digérer, il est temps d’entamer les choses sérieuses. 10h50, c’est parti pour la séance de qualifications. Christophe Terriou (02) semble inarrêtable et place son auto en pole position avec une avance de plus 1.6 sec sur Gillian Garret (30). En FC2, l’équipage BM Racing composé de Benjamin Moussion et sa femme Maeva (36) créent la bonne surprise en plaçant leur étonnante 968 en première position de la catégorie, talonnés par Christophe Decultot et Dominique Mathon (93). Ces derniers sont directement suivis par Ben Gayer (22) qui place sa 911 3.2L en première position de la catégorie FC3/FC4.

A peine revenus dans les paddocks, nos gentlemen drivers doivent préparer leur voiture à la hâte pour se lancer dans la première course qui part à peine une heure après. La température extérieure atteint presque les 30 degrés et celle dans les voitures au moins 50. Le départ est donné à 12h10 pour 50 minutes. Aux avant-postes, deux belles batailles se déroulent pendant la première partie de la course. Très grosse passe d’armes entre Christophe (02) et Gillian (30) sous l’œil attentif de Anne, la femme de Christophe. Non loin derrière, un concours du meilleur freine-tard se déroule entre Cédric (92) et Benjamin (36) laissant place à quelques sueurs froides et quelques visites d’échappatoires. Après la mi-course, Christophe (02) garde le lead et prend de l’avance sur le peloton. Derrière, en FC2, Maeva (36) tente de défendre la première place sur Stéphane Ehrhardt (12) qui la reprend finalement dans le dernier tour. En FC3/FC4, Ben (22) l’emporte, Sébastien (75) et le team JS Speed Shop (924) complètent le podium.

Avant le tout dernier départ de l’année, chacun vient prendre un peu de bon temps sous la structure FC et discute déjà de l’année prochaine. On veut connaitre le programme et les nouvelles évolutions qui seront apportées au format actuel. Pas de panique, tout sera dévoilé dans les prochains jours ! Une petite sieste, quelques mises au point sur les voitures, le soleil commence à décliner et il faut se remettre en selle.

 A l’image du grand prix du Brésil de 2008, Gillian (30) peut espérer être sacré champion s’il réussit à finir premier avec un écart supérieur de deux places face à Christophe (02). La tache sera donc ardue car Mr Terriou n’a pas l’intention d’offrir le titre. Le drapeau est abaissé à 18h00 et la symphonie de cylindres se fraie pour une dernière fois un chemin entre les arbres. Christophe (02) prend de l’avance, Gillian (30) s’accroche tant que possible mais l’histoire semble s’écrire. Cependant, vous le savez, la Ferdinand Cup n’aime pas les histoires conventionnelles et peu avant la mi-course, on nous offre un coup de tonnerre ! De la fumée se dégage de la 911 de tête, arrêt obligatoire pour le leader. Toute l’équipe se rue sur la voiture pour essayer de réparer mais les efforts seront vains et l’abandon inévitable. Gillian n’a plus qu’à assurer sous le soleil couchant qui clôt ainsi le débat. Une première place et un nouveau champion qui reprend le titre à la tornade suisse Cédric (92) qui était alors invaincu depuis 3 saisons consécutives. Ce dernier finit second de la course et troisième au championnat à seulement 9 points du malchanceux du jour qui, comme l’année dernière, repart second du championnat. 

Dans la catégorie FC2, sur le fil, le maître Stéphane Ehrhardt (12) remporte la dernière manche devant son élève Maeva Moussion (36) qui n’aura rien lâché et n’aura cédé son leadership qu’à deux virages de l’arrivée. Cet évènement créé la surprise en donnant l’égalité de point au général à Stéphane et l’équipage Decultot / Mathon (93), troisième de la course, qui finissent donc l’année second ex aequo. Fred Ramousse (5) remporte le titre dans la catégorie grâce à une belle régularité tout au long de l’année. Dans la catégorie FC3/FC4, on retrouve le même podium qu’à la course précédente offrant le trophée de champion au team Parisians Car (75) qui vient de s’agrandir. On attribue toutes nos félicitations à Samuel Serres qui vient de devenir papa d’un futur petit pilote.

Ainsi est bouclée cette incroyable épreuve de clôture de la 7ème saison de Ferdinand Cup. On range une dernière fois nos structures mais c’est évidement avec une petite différence. Je parle bien sûr de l’invasion de punaise verte qui n’a pas manqué de nous faire rire et que l’on est impatient de retrouver en ouvrant les tentes l’année prochaine lors de la première course de l’année !

On ne cache pas notre impatience de retrouver cette grande famille mais l’attente sera longue. Chaque année la Ferdinand Cup s’efforce de se réinventer et de vous divertir ! Et il faut dire que vous nous le rendez bien avec votre bonne humeur et les nombreux moments partagés ensemble sur circuit et même en dehors. Puissiez-vous trouver de nombreuses pièces de courses pour vos belles et rendez-vous en 2024, remontés à bloc, pour brûler de la gomme sur les plus beaux tracés d’Europe.

Les résultats complets sont à retrouver ICI

Article écrit par Nico Ferdier

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